Le 12 décembre 2019 est un jour que je n’oublierai pas. Quand on voit devant ses yeux, un homme qu’on traîne comme un animal, à qui on assène des coups de pieds. On ne peut que pleurer, pleurer, pleurer. Et puis quand on arrête de pleurer, de ressentir la souffrance de l’injustice; eh bien, on écrit :
Tristesse
Chaque coup qu’on porte à un algérien
Est un coup qu’on porte à mon cœur
Quelle profonde tristesse me submerge
Quand l’impuissance me gagne
Les larmes seulement coulent
Et les doigts se serrent
Ah… Qu’il est triste de voir l’injustice se faire.
Je ne supporte pas qu’un algérien hurle
Sa blessure me larde la peau
Et de son sang qui coule,
J’y vois la source d’un flambeau
Qui alimente sans cesse cette colère qui jamais ne s’éteint
Tant que la liberté n’est pas à portée de main
Dalila Hannouche