Promenade nocturne

Je marchais dans le milieu de la nuit. Des arbres déracinés tendaient leurs branches avec grâce et finesse. Je devais traverser une route longue. Une route sombre et déserte.

Après un long moment (Je ne sais plus combien de temps, j’avais oublié de compter), je levais ma tête au ciel pour me reposer sur un espoir. Quand je vis une étoile qui jaillissait entre des nuages gris. Je m’arrêtai soudain, imaginant que je la rejoignais. Je ne sentais plus le froid, ni même la douleur à mes pieds. J’avais en moi une si grande foi qu’il n’y avait aucun doute en mon coeur.

Alors, je repris ma marche, avec un peu plus de gaieté. L’étreinte que me réservera le soleil pansera peut-être mes plaies.