Quelle douceur que sa caresse
Sur mon épaule qui se redresse
Sur son visage qui se plisse
D’un tendre sourire plein d’allégresse
Ma petite grand-mère qui est au ciel
Au paradis, près des anges célestes
Regarde-moi toujours, toujours !
Embrasse-moi du regard à défaut de tes lèvres
Ma jolie reine, si jolie ; grâce incarnée dans la perfection de tes gestes
Je voulais t’habiller en or, mettre une couronne sur ta tête
Te donner des ailes quand tu ne pouvais plus marcher
M’arracher le cœur quand le tiens a cessé de fonctionner
Mourir à ta place et te voir tout recommencer
Oh mon âme, peut-on vivre orphelin d’elle
Quand elle vous a tout donné et vous a rendu femme
Elevé en son sein, gardé loin des drames
Si bien que vous croyiez le monde doté du même charme
Ma petite mère… Dans mon cœur, tu étais grande
Dans ces vers, tu es immense,
Ma vie, tu l’as remplie ; il n’y avait de place pour personne
Ma vie, tu l’as embellie, et maintenant, il n’y a que le silence qui résonne.
Poème de Dalila Hannouche.