Palestine qui se meurt

J’ai l’impression que ma bouche devient plus petite

Comme si je n’avais plus rien à dire

Je manque d’arguments pour défendre les miens

Palestine, on te tue, on te brise, on lance sur toi des chiens

J’ignorais qu’il fallait se battre contre l’évidence

Que le plus grand ennemi du monde était l’ignorance

Que la victoire et le pouvoir n’appartenaient qu’aux monstres

Que la sauvagerie et les pleurs s’estompaient dans l’indifférence

Quand je vois la Palestine mourir de faim,

Un enfant assasiné devant sa mère plein de chagrin

Des corps entassés, aux oragnes volés

Et que le monde dit : « C’est eux … qui ont commencé! »

Alors ma bouche se rapetisse, s’offusque, s’indigne

L’Histoire pourtant, se rapelle bien de la légendaire Palestine

On parle de justice divine, mais où est la justice humaine?

Si elle ne doit d’abord commencer à l’intérieur de nous-même…